La France en Algérie, notre mémoire honteuse
C’est un cas d’école triste et désolant. Au centre du récit se trouve le président de la République. Il devrait être le gardien de notre mémoire, mais il la déconstruit en racontant mal l’histoire. Au cœur du récit, se trouve l’attitude de la France et des Français en Algérie entre 1830 et 1962, notre honte nationale, cette période de colonisation d’un peuple que nous refusons de regarder pour ce qu’elle est: la plus grande erreur de notre histoire. Honte nationale? Oui, c’est exactement cela. Mais nous ne la ressentons pas, protégés que nous sommes par l’ignorance. Enfin, en surplomb du récit se trouve une résistance à ce que les sots appellent la « cancel culture ». « Il ne faut pas réécrire l’histoire », disent-ils. Très juste. C’est l’écrire qui est nécessaire, ce qui fait une sacré différence. Mercredi 26 janvier 2022, à l’Elysée, le président de la République reçoit des représentant de ceux que l’on appelle aujourd’hui les « rapatriés d’Algérie ». Il s’agit de Français qui ont d